Ce vendredi, Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la CENI, a précisé à la presse que des discussions ont débuté autour des mesures concrètes visant à étendre la période de dépôt, afin de permettre à un plus grand nombre de candidats de rassembler les documents requis et de finaliser leurs dossiers à temps. A ce jour, selon les données officielles, seulement une dizaine de candidats ont pu soumettre leur candidature à travers tout le territoire national, un chiffre largement en deçà des attentes.
Toutefois, malgré ces difficultés logistiques, la CENI tient à rassurer les électeurs et les parties prenantes : il n’est absolument pas question de repousser la date du scrutin prévue pour le 11 décembre. Le prolongement de la période de dépôt des candidatures est uniquement envisagé pour offrir une solution à ces difficultés sans perturber le calendrier globalement établi. Beaucoup de candidats rencontreraient de réels obstacles administratifs et techniques dans la constitution de leurs dossiers, en raison des documents souvent complexes à obtenir, d’après les explications qui ont pu être entendues.
En conséquence, si ce rallongement s’avère nécessaire, il sera mis en œuvre de manière à ne pas affecter le bon déroulement des élections elles-mêmes. La décision finale à ce sujet devrait être rendue dans les prochains jours, alors que la CENI continue de surveiller de près l’évolution de la situation, afin de garantir un processus électoral qui soit à la fois fluide, transparent, inclusif, et en accord avec les exigences légales et institutionnelles en vigueur.
La Rédaction