Publié dans Politique

Elections municipales et communales - Vers une prolongation du dépôt de candidatures

Publié le vendredi, 13 septembre 2024

Report du scrutin non, rallongement de la période de dépôt des dossiers de candidature, oui si nécessaire. C’est ce qui ressort des explications de la Commission électorale nationale indépendante face au faible nombre de candidatures déposées au niveau des organes dédiés à la réception de celles-ci. 
Alors que la date des élections municipales et communales, prévues pour le 11 décembre 2024, se rapproche à grands pas, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) se trouve confrontée à un défi de taille. Le nombre insuffisant de dossiers de candidatures enregistrés à ce jour par les Organes de vérification des candidatures (OVEC) suscite des inquiétudes et pousse l’institution à envisager sérieusement l’option d’un prolongement du délai de dépôt des candidatures.

Ce vendredi, Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la CENI, a précisé à la presse que des discussions ont débuté autour des mesures concrètes visant à étendre la période de dépôt, afin de permettre à un plus grand nombre de candidats de rassembler les documents requis et de finaliser leurs dossiers à temps. A ce jour, selon les données officielles, seulement une dizaine de candidats ont pu soumettre leur candidature à travers tout le territoire national, un chiffre largement en deçà des attentes.
Toutefois, malgré ces difficultés logistiques, la CENI tient à rassurer les électeurs et les parties prenantes : il n’est absolument pas question de repousser la date du scrutin prévue pour le 11 décembre. Le prolongement de la période de dépôt des candidatures est uniquement envisagé pour offrir une solution à ces difficultés sans perturber le calendrier globalement établi. Beaucoup de candidats rencontreraient de réels obstacles administratifs et techniques dans la constitution de leurs dossiers, en raison des documents souvent complexes à obtenir, d’après les explications qui ont pu être entendues. 
En conséquence, si ce rallongement s’avère nécessaire, il sera mis en œuvre de manière à ne pas affecter le bon déroulement des élections elles-mêmes. La décision finale à ce sujet devrait être rendue dans les prochains jours, alors que la CENI continue de surveiller de près l’évolution de la situation, afin de garantir un processus électoral qui soit à la fois fluide, transparent, inclusif, et en accord avec les exigences légales et institutionnelles en vigueur.
La Rédaction 

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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